Il porte ses origines sahéliennes sur lui. Carnation claire, traits fins, taille élancée, Cellou Dalein Diallo est un Peul bon teint. Né le 3 février 1952 à Dalein, un village situé à 30 km de Labé, en Moyenne Guinée, il est aussi d’ascendance aristocratique. Car c’est au sein d’une famille descendante de l’Almamy Alpha Yaya, que Cellou, comme l’appellent ses compatriotes, grandit.
Elevé dans la pure tradition peule, il met un point d’honneur à cultiver la discrétion, la courtoisie et l’humilité chère à son peuple. Après avoir obtenu son baccalauréat, le jeune étudiant s’inscrit à l’université de Conakry. Là-bas, il entame des études de comptabilité et gestion au sein de l’Ecole Supérieure d’Administration. Ensuite, il s’envole pour la France et s’installe à Paris afin de suivre, au Centre d’Etudes Financières, Economiques et Bancaires (CEFEB) de l’AFD, des formations en micro et en macro économie. Il fera également un séjour à Washington, le temps de décrocher un diplôme à l’Institut du FMI.Puis c’est le retour au pays. Nous sommes alors en 1976 et le jeune Cellou Dalein Diallo intègre la Fonction Publique et devient inspecteur des services financiers et comptables. Son dynamisme et son efficacité ne tarderont pas à le mener au plus haut niveau de l’administration puisqu’il devient rapidement un membre actif et respecté du Conseil Supérieur des Normes et Comptabilité et de la Conférence Economique Nationale, deux instances présidées par le Président Sékou Touré. C’est ce dernier, qui sera, par ailleurs, à l’origine de sa nomination comme directeur commercial puis directeur de la comptabilité centrale de la Société Sectorielle d’Etat, (SERCOM), une entreprise ayant plus de 80 succursales à travers tout le pays. Il occupera ces postes entre 1979 et 1982 avant d’intégrer la Banque Guinéenne du Commerce Extérieur, comme chef du bureau d’études. Puis, en 1985, il rejoint la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG). Au sein de cette institution, il devient d’abord directeur du département de la comptabilité, puis directeur du département des changes avant d’être nommé directeur général des affaires économiques et monétaires. Ses fonctions l’amèneront à prendre une part active à la restructuration de la Banque Centrale et par la même occasion du système bancaire guinéen. Mais Cellou Dalein Diallo veut aller plus loin encore en participant à la formulation, à la négociation et au suivi de tous les programmes de réformes mis en œuvre par le gouvernement de son pays, en devenant membre de la cellule technique du CCEF, elle-même épaulée par des Institutions de Bretton Woods (PAS, FAS, FAS-R, FRPC, PAGEN, CAS1, CAS2…) A cette même époque, il est président ou rapporteur de plusieurs commissions de privatisation et de restructuration des entreprises publiques (secteur pétrolier, banques et assurances, télécommunications). Adopté par Ibrahima Kassory Fofana, à l’époque tout-puissant patron de l’Administration et contrôle des grands projets (AGP), il est nommé quelques années plus tard, en 1995, au poste d’Administrateur général adjoint des Grands Projets (AGCP) à la Présidence de la République. Il en profitera pour se familiariser davantage avec les modalités du financement, ainsi qu’au suivi-évaluation des projets et programmes de développement. Son expérience de banquier et sa connaissance du système financier international lui seront également profitables, puisqu’il apportera une contribution remarquée à la mobilisation des financements en faveur de certains grands projets tels que Garafiri ou Tombo III. L’année 1996 sera sans doute à marquer d’une pierre blanche dans la carrière de Cellou Dalein Diallo. En effet, Sidya Touré l’invite à rejoindre son gouvernement en le nommant ministre des transports, des télécommunications et du tourisme, avant de lui attribuer, la même année, le titre de gouverneur de la Guinée à la Banque Mondiale.Ce sera le début d’une carrière qui durera plus d’une décennie au sein de l’équipe gouvernementale de la Guinée.
Elevé dans la pure tradition peule, il met un point d’honneur à cultiver la discrétion, la courtoisie et l’humilité chère à son peuple. Après avoir obtenu son baccalauréat, le jeune étudiant s’inscrit à l’université de Conakry. Là-bas, il entame des études de comptabilité et gestion au sein de l’Ecole Supérieure d’Administration. Ensuite, il s’envole pour la France et s’installe à Paris afin de suivre, au Centre d’Etudes Financières, Economiques et Bancaires (CEFEB) de l’AFD, des formations en micro et en macro économie. Il fera également un séjour à Washington, le temps de décrocher un diplôme à l’Institut du FMI.Puis c’est le retour au pays. Nous sommes alors en 1976 et le jeune Cellou Dalein Diallo intègre la Fonction Publique et devient inspecteur des services financiers et comptables. Son dynamisme et son efficacité ne tarderont pas à le mener au plus haut niveau de l’administration puisqu’il devient rapidement un membre actif et respecté du Conseil Supérieur des Normes et Comptabilité et de la Conférence Economique Nationale, deux instances présidées par le Président Sékou Touré. C’est ce dernier, qui sera, par ailleurs, à l’origine de sa nomination comme directeur commercial puis directeur de la comptabilité centrale de la Société Sectorielle d’Etat, (SERCOM), une entreprise ayant plus de 80 succursales à travers tout le pays. Il occupera ces postes entre 1979 et 1982 avant d’intégrer la Banque Guinéenne du Commerce Extérieur, comme chef du bureau d’études. Puis, en 1985, il rejoint la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG). Au sein de cette institution, il devient d’abord directeur du département de la comptabilité, puis directeur du département des changes avant d’être nommé directeur général des affaires économiques et monétaires. Ses fonctions l’amèneront à prendre une part active à la restructuration de la Banque Centrale et par la même occasion du système bancaire guinéen. Mais Cellou Dalein Diallo veut aller plus loin encore en participant à la formulation, à la négociation et au suivi de tous les programmes de réformes mis en œuvre par le gouvernement de son pays, en devenant membre de la cellule technique du CCEF, elle-même épaulée par des Institutions de Bretton Woods (PAS, FAS, FAS-R, FRPC, PAGEN, CAS1, CAS2…) A cette même époque, il est président ou rapporteur de plusieurs commissions de privatisation et de restructuration des entreprises publiques (secteur pétrolier, banques et assurances, télécommunications). Adopté par Ibrahima Kassory Fofana, à l’époque tout-puissant patron de l’Administration et contrôle des grands projets (AGP), il est nommé quelques années plus tard, en 1995, au poste d’Administrateur général adjoint des Grands Projets (AGCP) à la Présidence de la République. Il en profitera pour se familiariser davantage avec les modalités du financement, ainsi qu’au suivi-évaluation des projets et programmes de développement. Son expérience de banquier et sa connaissance du système financier international lui seront également profitables, puisqu’il apportera une contribution remarquée à la mobilisation des financements en faveur de certains grands projets tels que Garafiri ou Tombo III. L’année 1996 sera sans doute à marquer d’une pierre blanche dans la carrière de Cellou Dalein Diallo. En effet, Sidya Touré l’invite à rejoindre son gouvernement en le nommant ministre des transports, des télécommunications et du tourisme, avant de lui attribuer, la même année, le titre de gouverneur de la Guinée à la Banque Mondiale.Ce sera le début d’une carrière qui durera plus d’une décennie au sein de l’équipe gouvernementale de la Guinée.
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