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C’est le 15 novembre 2007 que Cellou Dallein Diallo devient président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), dont le siège est basé à Conakry. Selon le Mouvement de soutien à Cellou Dalein Diallo initié par la jeunesse guinéenne, le natif de Dalein avait le profil idéal pour tenir la barre de l’Ufdg. Les raisons invoquées par ses militants pour en faire leur leader ne manquent pas. Parmi elles : sa maturité, son expérience avérée du fonctionnement de l’administration, sa connaissance du système monétaire et bancaire, son bilan gouvernemental élogieux, son capital confiance auprès des populations guinéennes ou encore ses solides relations régionales et internationales.
Ainsi, le 15 novembre 2008, Diallo fêtait les 1 an de son investiture en soufflant sa première bougie en tant que président du parti. De nombreuses fédérations de l’intérieur du pays participèrent à cette cérémonie, notamment celles de Koundara, de Siguiri ou de Boké, ainsi qu’un nombreux public venu soutenir son président. Ce jour-là, Diallo a remercié dans son discours Bah Mamadou qui, rappelons-le, l’a porté au sommet de cette formation politique. Il n’a pas manqué aussi de se féliciter de l’élan amorcé par l’Ufdg, tout en encourageant les militants et sympathisants d’aller se faire recenser afin de ne pas être exclu du vote le moment venu.
Car Cellou Dallein Diallo croit en la force de l’Ufdg, la plus importante formation politique du pays, et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’elle mobilise toutes les composantes de la société guinéenne, indépendamment de leur sensibilité politique, leur appartenance religieuse, ethnique ou sociale. Ensuite, parce que Diallo sait que ses compatriotes ont foi en sa capacité de rassembleur capable de bâtir une Guinée unie.
Ainsi, le mouvement s’investit-il sans compter, aussi bien pour l’implantation que l’expansion de l’Ufdg. On a d’ailleurs pu noter des défections massives dans les rangs de plusieurs formations politiques au profit de l’Ufdg. Plusieurs personnalités telles Karamoko Siddy Bah, le Secrétaire fédéral de l’Upr, Cellou Sombily, Secrétaire administratif de l’Upr, ainsi qu’un nombre important de membres du bureau fédéral de l’Upr, ont tous adhéré à l’Ufdg. Des membres éminents de l’Ufr ont également délaissé leur parti pour celui présidé par Diallo, à l’image de El Hadj Abdoulaye Sow Kebaly, ancien trésorier de l’Ufr et actuel président de la Moyenne-Guinée, Thierno Mamadou Dia Diallo, ancien Secrétaire à la communication de l’Ufr, ou encore Doyen Condé, ancien pilier du Rgp puis de l’Ufr.
Beaucoup d’adhérents du Pup ont également préféré rejoindre l’Union des forces démocratiques de Guinée. Parmi elles, une personnalité emblématique : Thierno Ibrahil Diallo, trésorier et Président des l’union des ressortissants guinéens au Sénégal.
D’autres militants issus de diverses couches sociales ont eux aussi pris leur carte de membre de l’Ufdg. Aïssatou Bantighel Barry, une des femmes les plus populaires de Dakar plus connue sous le nom de Aïssatou Bissap, Madame Sidibé, Dian Malal Bantighel, Président des jeunes de la Moyenne-Guinée, El Hadj Saikou Diallo, notable de Labé ou El Hadj Abdoul Garaya portent désormais les couleurs de l’Ufdg.
Autre fait marquant en Haute-Guinée : la volonté d’union, d’entente et de démocratie du Bureau Fédéral de l’Upr de Dabola, dans sa décision unanime de rejoindre l’Ufdg.
Ces adhésions, qui reflètent le triomphe des idées mais aussi de la pugnacité de Diallo, encouragent le mouvement qui, loin de se reposer sur ses lauriers, met tout en œuvre pour se renforcer davantage et se déployer. Ainsi, la structure s’est-elle réorganisée en mettant en place une équipe dirigeante. Elle a également constitué des équipes de travail par zone d’habitation, sensibilisé des militants pour le recensement et adopté une stratégie pour la poursuite accélérée des congrès des sections.
Mais les efforts de Celou Dallein Diallo pour imposer son parti comme étant le parti majeur de la Guinée vont au-delà de son pays. Il cherche également à renforcer ses contacts en France. En novembre 2008, il avait déjà rencontré Bruno Joubert, le « Monsieur Afrique » de l’Elysée. Au cours d’un second voyage en décembre de la même année, il est reçu cette fois-ci par Alain Joyandet, secrétaire d’Etat à la Coopération ainsi que Brice Hortefeux, alors ministre de l’Immigration. Quatre jours plus tôt, il faisait une présentation sur son pays devant les congressistes du Parti radical de Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, montrant ainsi sa profonde détermination à ramener la Guinée sur la scène politique.
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