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SON ACTION GOUVERNEMENTALE

Publié par Alphabim On vendredi, mai 15, 2009

Son bilan de ministre et de Premier ministre

Cellou Dalein Diallo a toujours parié sur la durée. N’a-t-il pas occupé différents postes ministériels de 1996 à 2005 ? Dès lors, il devient l’un des hommes forts du gouvernement guinéen.

S’il quitte en 1997 son fauteuil de ministre des Transports, des télécommunications et du tourisme, c’est pour prendre possession de celui de ministre de l’Equipement. Ce portefeuille, il l’abandonnera en 1999 au profit de ministre des Travaux publics et des transports. Un poste qu’il occupera jusqu’en février 2004 et qui lui donnera toute latitude pour mettre en œuvre avec succès, d’énormes chantiers. En effet, Cellou Dalein Diallou réussit l’exploit d’éliminer en cinq ans, tous les bacs sur le réseau routier interurbain en faisant ériger des ponts modernes qui resteront sans doute l’un des plus grands ouvrages de franchissement du pays. Ces fleurons de la Guinée sont : le pont sur le Diani en Guinée Forestière inauguré en 1999, le pont sur le Niger à Yirikiri, ouvert au trafic en 2000, ceux de Djélibakoro, de Siguiri et de Boffa, opérationnels tous les trois dès 2004.

Une quinzaine d’autres projets de construction ou de réhabilitation de routes seront réalisés durant cette même période, avec autant de maîtrise et de compétence. On peut citer, parmi ces ouvrages dont la plupart ont pu être menés à terme grâce à des financements obtenus auprès de bailleurs de fonds internationaux, la route internationale Kankan-Siguiri-Kourémalée, la route Sérédou-N’Nzérékoré-Lola, la réhabilitation du tronçon km 36-Boffa ou encore la construction des routes à 2X2 voies Tombo-Gbessia, Enco5 et Matoto-Dabompa. On doit également à Cellou Dalein Diallo, les projets d’aménagement et de bitumages de plusieurs autres artères en cours d’exécution, telles celle de Labé-Sériba-Tamba. Des voies de circulation terrestres inter-Etats Kankan-Mandiana-Odienné et Lola-Danane dont le financement avait été obtenu en 2002 auprès de la BAD étaient également au programme. Et elles auraient été mises en place n’eût été la crise ivoirienne qui a empêché leur réalisation.

Toutefois, le bilan de l’aménagement du territoire entrepris par Cellou dalein Diallo s’avère globalement très positif. D’autant qu’il lui a fallu mobiliser pour cette vaste entreprise de travaux, plus de 300 millions de dollars auprès des bailleurs de fonds bi et multilatéraux. Une somme colossale qui a pu être levée grâce à la rigueur et à la crédibilité du ministre. On pourra également louer l’exécution de ces différents projets de développement, dans le respect des coûts et des délais, illustration des performances de Diallo dont le passage au ministère des Travaux publics comptera pour beaucoup dans le bilan de la deuxième République.

En règle générale, le natif de Dalein a mené avec brio toutes les missions qui lui ont été confiées dans les différents ministères qu’il a occupés. Et ce, dès ses débuts au sein du gouvernement où ses talents de négociateur lui permirent d’arracher, en 1997, aux partenaires de la Guinée dans GUINOMAR, le paiement au Trésor guinéen des dividendes d’une valeur dépassant le montant cumulé de tous les versements antérieurs à ce titre. Par ailleurs, Cellou Dalein Diallo s’est illustré tant dans l’identification et l’exécution d’utiles projets de développement que par la formulation et la mise en œuvre de pertinentes politiques et stratégies sectorielles. C’est à lui qu’on doit l’actualisation du schéma directeur du Port Autonome de Conakry (PAC), qui mettra en évidence la nécessité d’un troisième projet portuaire. Le financement de celui-ci (40 millions d’euros) sera bouclé dès 2003 grâce à une bonne promotion menée par Cellou auprès de l’AFD, la KFW et la BEI.

Un parcours d’une telle exception se devait d’atteindre son apogée. La consécration eut lieu le 9 décembre 2004. Ce jour-là, Lansana Conté nomme le petit peul du Fouta Djallon au poste hautement symbolique de Premier ministre, aboutissement d’une carrière sans faute. Qui oserait contester les qualités humaines et les compétences techniques de ce grand commis de l’Etat qui a toujours su allier rigueur, humilité et sens de l’équité dans l’exercice des nombreuses et importantes responsabilités qui lui ont été confiées ?

A la primature, il s’attachera, tout d’abord, à décrisper le climat politique et à calmer les tensions sociales en instaurant un dialogue franc avec les partis politiques et les partenaires sociaux dont les leaders seront reçus à plusieurs reprises dans son administration. Quatre mois à peine après sa nomination, il obtient donc du chef de l’Etat, jusqu’ici fermé à tout dialogue avec l’opposition ou les bailleurs de fonds, des concessions qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait pu lui arracher. Il contribuera aussi, de façon déterminante, à la libéralisation des ondes et à la suppression des barrages routiers à l’intérieur du pays, ainsi qu’a la libéralisation de l’exportation du café en mettant fin au monopole octroyé à la Sogepam.

C’est également Diallo qui freinera la chute vertigineuse de la monnaie et de la hausse des prix, en élaborant un programme de stabilisation axé sur l’amélioration de la gouvernance et la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics. Ce programme obtiendra le soutien des partenaires au développement, en particulier celui du FMI qui l’approuvera comme Programme de référence. Ce programme fera des émules jusqu’au sein des institutions de Breton woods. Au début de l’année 2006 en effet, elles acceptent de négocier avec la Guinée un programme formel au titre de la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et la Croissance (FPRC). Cet accord, qui devait être approuvé par le CA du Fonds, en avril, prévoyait l’atteinte par la Guinée du point d’achèvement de l’initiative PPTE en novembre 2006. En outre, il aurait annulé une bonne partie de l’ardoise de 1 milliards de dollars ainsi qu’une chute du service annuel de la dette de 180 à 65 millions de dollars. Il ne sera malheureusement jamais mis en œuvre puisque, le 5 avril de la même année, Cellou Dalein Diallo est limogé par le président de la République, ce dernier stoppant net plusieurs de ses projets en cours.

Ainsi, en 2007, Diallo exprimera son regret de n’avoir pu achever les réformes économiques qu’il avait entreprises pour sortir son pays de la grave crise qui le ronge depuis plusieurs années. Il déplorera également le peu de progrès constatés sur les chantiers qu’il avait engagés lorsqu’il était aux affaires, notamment sur les cinq priorités qu’étaient à ses yeux : la réduction de l’inflation, la distribution d’eau potable, les télécommunications, l’électricité et la lutte contre le sida.

L’ex-Premier ministre ne conserve cependant aucune amertume de la façon dont ses fonctions ont été interrompues. N’a-t-il pas servi son pays de manière utile, notamment en le représentant à tous les sommets de chefs d’Etat et de gouvernement de l’Onu, de l’Union Africaine, de l’Oci, de la Cdeao, de la Zmao, de l’Omvg et de la Mano River Union qui se sont tenus entre décembre 2004 et avril 2006 ? Plusieurs chefs d’Etat africains lui témoignent d’ailleurs encore aujourd’hui, leur estime et leur sympathie ? Sans doute parce qu’ils ont conscience de sa stature incontestée d’homme d’Etat et de son expérience reconnue des affaires nationales comme internationales.

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Elhadj Cellou Dalein Diallo

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