Diaspourris et consorts ont failli faire le trop plein de la salle de l'hôpital Paul Brousse de Paris le jeudi matin 28 mai pour rendre un hommage mérité à Bâ Mamadou pour son combat politique au bled. Peu ont manqué à l'appel des présents. Sinon quasiment tous les diaspourris et autres diasripous, qui fleurent de bons ou d'insoutenables odeurs sur le net, depuis le ramassage du pouvoir par le Conseil National pour le Développement et la Démocratie (CNDD), ont fait le déplacement, chacun son idée derrière la tête.
Et puis le temps a été clément, une miséricorde certainement du Tout Puissant Allah à l'égard du défunt. Qui engoncé dans son parka avec son éternel képi usé sur la tête, qui flottant dans sa veste et traînant ses pataugas, qui tiré en quatre épingle, qui dans ses beaux atours traditionnels. Tout un petit monde bigarré présent à cette douloureuse cérémonie.

A 10h pile poil, piétaille et voitures débouchent de partout et prennent d'assaut l'hôpital Paul Brousse. On s'installe dans la salle désignée pour la circonstance. ça démarre avec des témoignages émouvants.

Tous les qualificatifs grandiloquents sont dits pour qualifier le défunt: "Bâ Mamadou, l'intrépide, le courageux, le téméraire, le gentil, le bon, l'incorruptible, l'intransigeant, Banque Mondiale..." L'on n'a pas pu retenir tous les qualificatifs égrenés par les parleurs de la cérémonie.

Le clou de ces récitals sur ces qualités presque vraies du regretté Bâ Mamadou achoppe sur un embouteillage des parleurs divisés en clans. Chaque clan voulant démontrer par A+B que le défunt en question est natif ou originaire de sa contrée. La salle persifle par des récriminations. Le porte-voix de la querelle arrive à calmer les querelleurs et donne la parole à Cellou Dalein Diallo, le successeur de Bâ Mamadou à la tête de l'Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG). Des murmures désapprobateurs couvrent ses petits maux de quelques secondes. Il nous semble l'avoir entendu remercier les gens d'avoir fait le déplacement. Il rend vite la parole sous la poussée des grondements. Le porte-voix reprend la parole et déroule la suite du rassemblement: on attend d'abord que les érudits fassent la prière mortuaire ensuite chacun se recueillera devant la dépouille. On opine et on sort de cette salle avec la certitude à la clé que les aïeux de Bâ Mamadou ne sont quand même pas venus de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

On se dirige vers la salle mortuaire. On attend dehors. Les érudits entrent. Pendant l'attente, François Lonseny Fall, capitaine de bord de son parti politique pour la conquête du pouvoir en Guinée, s'amène sur les lieux. Son "gnarimakha" ou laveur de chat à Paris lui fraie un chemin. Ils entrent dans la cour et trouvent là Cellou Diallo. Owé! Salutation. Chaudes poignées de mains. Les visages sont riants et éclatants. A bien lorgner Cellou, de méchantes langues disent qu'il a noirci et qu'il teinte lui aussi ses cheveux blancs. Quant à François Lounceny Fall, elles estiment que ses soupapes ont démesurément augmentés de volume.

Il faut peut-être conseiller Cellou de faire une dépigmentation de la peau pour snober et plaire davantage à ses fans. A Fall, lui dire de profiter de son séjour en occident pour se faire lui aussi une chirurgie esthétique du nez à la Machaël Jackson. C'est pas cher.

Des diasripous brandissent leurs appareils photos. Ils flashent Lounceny Fall et Cellou qui posent là souriants et détendus côte à côte.

Entre parenthèses, relevons que Fall est à Paris pour sa propagande prévue l'on ne sait quel dimanche. Et petite digression. C'est étonnant pour une formation politique qui vient de naître et qui n'a encore aucune assise nationale cherche à brosser les diaspourris et les diasripous et tous ces aigrefins expatriés, qui ne sont même pas recensés, dans le sens du poil. La bataille d'implantation à mener c'est là-bas au bled pas en occident. Si la présidentielle se tient en décembre prochain, ils ne seront pas légitimes à choisir dans l'urne leurs candidats. Il faut plutôt aller faire connaître son club politique à Yomou, à Timbi Madina, à Yokonkou, à Piné, à Kankalabé, à Missira, etc au lieu de s'illusionner avec ces derniers qui n'ont que bouche. Wallahi! ça aurait été l'avis du doyen Bâ Mamadou. Piloter à l'étranger un parti politique existant au bled comme l'a toujours fait Alpha Condé du RPG, mieux veut militer dans ce cas à la sécurité sociale comme le conseille si bien Ségolène Royal du Parti Socialiste français. Bof ! A chacun sa façon de perdre son temps et son énergie en politique. Fin cette digression.

Les bavardages politiques s'enchaînent ça et là en petits groupes à côté de la salle mortuaire de Paul Brousse. C'est les diaspourris qui bataillent pour l'avènement d'un développement social et économique, d'une justice indépendante, d'une démocratie au service de toutes et de tous en Guinée. C'est les diasripous qui ferraillent pour le maintien impératif aux commandements du patelin de Moïse Dadis Camara, le Pharaon du CNDD. On s'oublie carrément dans les papotages. On oublie même le pourquoi on est là.

Hé! Qui est cet homme et cette blonde qui accostent comme ça Lonseny Fall ? "C'est la bande du COTRADEG qui roulait pour Aboubacar Somparé. Maintenant ils cherchent à exister pour ne pas couler au moins en adhérant dans un club politique qui leur a ainsi offert sur un plateau des responsabilités politiques. Fall cherche désespérément des moutons...Il en a trouvés." Ah! Ah!

A côté, on voit et on entend Alhousseynou Cissé dit Campel, le seul représentant attitré du Pharaon du CNDD auprès des diaspourris s'adonner à son numéro de charme. Tiens! Tiens! Voici Oumar Manding Mori. Il promet de gentilles fessées à votre dévoué spatial qui le taquine souvent sur le net. L'ambiance est à la détente.

Après quelques minutes encore de causeries politiques, les organisateurs demandent aux diaspourris et aux diasripous et autres présents de se mettre en ligne.

On entre dans la salle mortuaire par groupe de 10 ou 15. Bâ Mamadou est couché là dans son sommeil éternel. Son âme est déjà monté au ciel depuis le lundi 25 mai. D'aucuns se recueillent, d'autres récitent des sourates afin que Dieu accorde sa miséricorde à Bâ Mamadou. Les diaspourris et les diasripous, eux, défilent tout simplement devant la dépouille. Aussitôt dehors, ils reprennent leur bavardage politique. Capi, quant à lui, ses pensées voguent en direction du disparu: "Ah! le doyen ne va plus nous invitait dans les restaurants de Paris pour parler politique en dégustant un repas plantureux..." Dr Abdoul Baldé de Rouen et Ahmed Sékou Kourouma, ex bosse de cette usine de Kindia que le régime de Lansana Conté a pillée, versent eux aussi dans les bons témoignages à l'adresse du décédé. Les anges ont noté à coup sûr tout ça. C'est au bénéfice du défunt. La levée du corps est prévu le vendredi 29 mai et l'enterrement à Dinguiraye le samedi. Que Dieu lui fasse miséricorde! Amen.

Benn Pepito

En ce mardi 28 mai 2009, la communauté guinéenne de France, de Belgique, de Suisse, des Pays-Bas, d’Espagne s’est donnée rendez-vous à l’Hôpital Paul Brousse de Paris-Villejuif pour la levée du corps du Président d’honneur de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Bâ Mamadou.


La cérémonie prévue à 10 heures a commencé à l’heure pile, dans une grande salle réservée pour la circonstance. D’une capacité d’à peu près 200 places, la salle n’était pas suffisamment grande pour accueillir l’immense mobilisation de la communauté, qui voulait rendre un dernier hommage à celui qu’on appelait affectueuse « Le Doyen ».

Après l’allocution de bienvenue du représentant de la famille et celle des sages, ce fut le Président de l’UFDG, El hadj Cellou Dalein Diallo de prendre la parole pour remercier ses compatriotes d’avoir fait le déplacement en si grand nombre, surtout, a-t-il insisté, un jour ouvrable : « C’est toute la Guinée qui est représentée dans cette salle, du nord au sud, et d’est en ouest. C’est la preuve que, le défunt, durant toute sa vie a aimé la Guinée, son pays, dans sa globalité»

A la demande du porte-parole des sages, la foule a rejoint la maison mortuaire pour un dernier hommage au doyen avant la mise en bière. Une file interminable s’est dressée pour faire le tour du cercueil, pour dire adieu à l’un des opposants, des plus populaires de la Guinée indépendante.

À noter la présence de plusieurs représentants des partis politiques : l’UFR de Sidya Touré, l’UPR d’Ousmane Bah et l’UDF présidée par Baadiko. Le Fudec était représenté par son Président, M. François Lonseny Fall., actuellement à Paris pour rencontrer la communauté guinéenne de France sur invitation du Club Demain La Guinée(DLG).

NB : Le corps d’El hadj Bâ Mamadou Bhoye, quittera Paris demain vendredi 29 Mai pour gagner Conakry par le vol régulier d’Air France.

Ibrahima Capi Camara
Depuis Paris, pour Kibarou.com

Source: www.kibarou.com

Politique: Cellou Dalein Diallo prône la décrispation en Guinée

L'ancien Premier ministre guinéen, Cellou Dalein Diallo, candidat à la prochaine élection présidentielle, a prôné, vendredi à Dakar, la décrispation du débat politique dans son pays.


“L'UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée, NDLR) est en train d'innover en décrispant le débat politique. Les adversaires politiques ne sont pas des ennemis. Nous devons pouvoir parler ensemble de ce pays“, a-t-il dit au cours d'un meeting qu'il tenait dans un stade de la capitale sénégalaise.

Selon lui, tous les partis doivent se préparer à constituer un gouvernement d'union nationale.

"La Guinée est trop en retard. Il faut que nous puissions garantir l'unité de ses enfants, quelles que soient leur sensibilité, leur origine ethnique ou socioprofessionnelle. La Guinée est une famille“, a-t-il souligné.

Il s'est par ailleurs dit confiant sur les chances de son parti.

"Si nous avons des élections libres et transparentes, nous allons remporter les prochaines élections“, a-t-il assuré.

Cellou Dalein Diallo a décliné quelques-uns des points prioritaires de son programme dont le premier sera “l'instauration de l'Etat de droit et l'amélioration de la gouvernance“.

La réforme du système éducatif guinéen et le développement des infrastructures seront les deux autres priorités de son parti en cas de succès aux élections..

On rappelle que les élections législatives sont prévues le 11 octobre et le premier tour de la présidentielle, le 13 décembre.

Dakar - 23/05/2009

Pana

Cellou Dalein ovationné par plus de sept mille personnes à Dakar
A moins de cinq mois des joutes électorales annoncées en Guinée les leaders politiques rivalisent d'ardeur tant à l'intérieur du pays qu'en dehors des frontières. Ils affutent leurs armes, jaugent leur popularité dans une période de transition marquée par une profonde reconfiguration du paysage politique avec une prolifération de formations politiques. C'est ainsi que le Président de l'Union des Forces Démocratiques de Guinée El hadj Cellou Dalein Diallo en visite privée à Dakar a profité de ce séjour pour conférer avec ses militants et sympathisants. Le moins qu'on puisse dire c'est que ça a été une véritable démonstration de force.

Tout à commencé le Jeudi 21 Mai au siège du parti au Terminus de Liberté5 où les notables étaient invités pour présenter leurs condoléances à El hadj Cellou suite au décès de sa mère. Cette cérémonie dont le caractère était au départ purement social s'est finalement transformée en véritable rencontre politique car pour cet après-midi le siège de l'UFDG à Dakar a refoulé du monde, les militants et sympathisants venus en centaines n'ont pas voulu se faire compter l'événement, dans une ambiance de fête ils ont accueilli et ovationné le Président. Apparemment très satisfait El hadj Cellou dans son discours a remercié la notabilité de Dakar ainsi que les femmes et les jeunes venus nombreux participer à cette rencontre; il a réitéré les immenses espoirs que le parti fonde sur l'électorat de Dakar et sa ferme détermination à plaider pour que les Guinéens de l'extérieur de façon générale et ceux du Sénégal de façon particulière puissent exercer ce droit civique qui leur est reconnu par la loi fondamentale.
La Celloumania a atteint son paroxysme dans l'après-midi du Vendredi 22 Mai au Stade Iba Mar Diop de Dakar où les ressortissants Guinéens étaient invités à un meeting d'information animé par El hadj Cellou Dalein. A 16 H déjà tous les gradins du stadium de dix mille places assises étaient pris d'assaut par une marée humaine qui venait de partout, les militants et militantes dans une ferveur indescriptible venaient par colonnes habillés en uniforme blanc pour les femmes ou en T. Shirt à l'effigie de El hadj Cellou pour les jeunes, l'hymne du parti qui résonnait en boucle a tenu en haleine les militants jusqu'à l'arrivée du cortège Présidentiel aux environs de 17 H. Dans une ambiance digne d'une campagne politique El hadj Cellou et sa suite se sont frayé un passage au milieu de la foule compacte pour arriver à la loge officielle. Il était accompagné de Madame Toffani la Vice-présidente chargée des affaires culturelles, de Mr Yaya Diallo Ministre Bissau-guinéen, de El hadj Abdoul Garaya Diallo Secrétaire Fédéral de Dakar, de El hadj Ousmane Baldé opérateur économique, de Mme Cécile Sow Journaliste de Jeune Afrique et de plusieurs autres amis et parents.
A son apparition tous les militants débout comme un seul homme ont scandé des slogans de joie et esquivé des signes de victoire, il a fait un tour d'honneur sous les acclamations du publique. Compte tenu de son emploi du temps très chargé beaucoup d'interventions ont été abrégées on peut cependant noter le discours de bienvenu du Secrétaire fédéral de Dakar.
Prenant la parole sous le fond sonore de l'hymne du parti le Président de l'UFDG a tout d'abord remercié les militants pour la très grandiose mobilisation, il est ensuite revenu sur quelques priorités de son programme que sont: l’instauration d'un État de droit et l'amélioration de la gouvernance, la qualification du système éducatif, la réalisation des infrastructures ou encore l'emploi des jeunes qu'il a qualifié de résultante de plusieurs politiques. Il a aussi rappelé son bilan fort élogieux au Ministère des travaux publics ainsi que les campagnes de diffamation organisées par ses adversaires politiques .Dans un langage franc, honnête et sincère il a officiellement tenu la promesse si toute fois il est élu Président de la République de construire une Guinée émergente et prospère, une Guinée unie et solidaire, une Guinée pour tous les Guinéens. En conclusion il a dit qu'il rentre confiant et rassuré que Dakar appartient bel et bien à l'UFDG.
Après ce meeting le Président a répondu Samedi à une invitation des commerçants Guinéens du grand marché de Sandaga et là aussi sur la Rue Sandinieri la mobilisation dépassait les attentes et le discours du Président a parfaitement répondu aux aspirations les plus profondes des populations.
Ainsi donc s'il y avait quelques doutes après la recomposition politique qui a suivi le coup d'État du 23 Décembre, les choses sont désormais claires Dakar est dans l'escarcelle de l'UFDG, les Dakarois et les Dakaroises sont tombés sous le charme de l'enfant prodige de Dalein. Au delà de sa posture d'homme d'État Cellou Dalein a rassuré par le discours, un discours emprunt de franchise, chose rare chez les politiques, un discours unificateur et porteur d'espoir.
En plus de la luminosité de la communication ce meeting a un caractère historique, car Cellou Dalein aura été le premier leader d'opposition à animer un meeting de cette envergure à Dakar, même feu Siradiou Diallo qui était pourtant très chouchouté au Sénégal n'avait jamais tenu un meeting dans un stade à Dakar, c'est pour dire le défi de mobilisation que Cellou Dalein a lancé à ses adversaires politiques est un véritable challenge car désormais pour rivaliser avec lui au pays de la teranga il ne faudra plus se contenter de petites retrouvailles organisées dans des salons où dans des endroits qui ne peuvent même pas contenir cinq cent personnes.
Ainsi l'UFDG-Sénégal et le Comité de Soutien Cellou Dalein Diallo de Dakar sont déjà en ordre de bataille pour que le plébiscite du Barack Obama Guinéen soit une réalité.

Mamadou Cire Bah
Dakar

Mamadou Bâ, le vieux ''grognard'' de la politique guinéenne, l'opposant de la première heure qui a toujours refusé la compromission et a oeuvré sans relâche, pour l'avènement d'une démocratie véritable, a décidé en novembre 2007, de passer la haute main sur son parti, à Cellou Dalein Diallo, l'ancien premier ministre. Un homme jeune, pétri d'expérience, qui malgré son passage au sein du gouvernement Conté et d'un limogeage injuste en 2006 a toujours marqué sa préférence pour la démocratie et la bonne gouvernance. Portraits croisés de deux hommes sur lesquels reposent aujourd'hui les espoirs de tout un peuple.
On ne présente plus Mamadou Bâ, le doyen de l'Opposition guinéenne. Celui qui depuis Sékou Touré a été de tous les combats pour installer la démocratie dans le pays. Il fait partie de ces opposants historiques africains, dont la force de conviction, le courage et la probité forcent le respect et inspirent la reconnaissance. Elhadj Mamadou Bâ vient encore de s'illustrer, posant un acte d'une grande sagesse et d'une grande clairvoyance politique, en cédant son fauteuil de président de l'UFDG à Cellou Dalein Diallo, considérant qu'il devait maintenant mettre au service d'un homme plus jeune et ayant de réelles qualités d'homme d'état, la somme d'expérience engrangée depuis plus de trois décennies de vie politique. AFRIQUES | N°16 | MAI 2008 Guinée 14 Hors série

2007-2009 : Président d’Honneur de l’UFDG
2009 : Décoré de l’Ordre National du Mérite
2008 : Personnalité Ressource dans les évènements qui ont abouti à la prise du pouvoir
des militaires, suite au décès du Président Conté
2007 : Investiture de Mr. Cellou Dalein DIALLO comme Président de l’UFDG
2007 : Personnalité Ressource dans la résolution des problèmes liés aux évènements
de Janvier et Février
2003- 2007 : Président de UFDG Union des Forces Démocratiques de Guinée
1995-2001 : Député à l’Assemblée nationale
1995 : Elu Président et porte parole de la CODEM (Coordination de l’Opposition
Démocratique) par les leaders de l’Opposition Guinéenne
1998 : Candidat de l’UPR à l’élection présidentielle. Suite aux nombreuses fraudes
électorales, BA Mamadou n’arrive qu’en deuxième position derrière le Général Conté
et avant l’opposant Alpha Condé du RPG, arrivé en troisième position.
Il a été arrêté le 24 mars 1998 sans que leur immunité parlementaire ne soit préalablement levée et accusé de participation ou d'incitation à une révolte populaire survenue le 23 mars 1998 dans le quartier Kaporo-rail de Conakry Il a fait deux mois de prison.
1998 : Fusion de l’UNR et du PRP (Parti du Progrès et du Renouveau de feu Siradiou Diallo)
pour donner naissance à l’UPR (Union pour le Progrès et le Renouveau), et
désignation de BA Mamadou comme président d’honneur du nouveau parti.
1993 : Candidat malheureux à l’élection présidentielle Guinéenne (les casses des urnes à
Conakry et fraudes électorales massives expliquent son score)
1991 : Création de son Parti Politique: l’Union pour la Nouvelle République (UNR).
Les bases électorales de l ’UNR sont, notamment, les villes de Conakry, Pita,
Dinguiraye, Mamou, Télimilé et Dalaba
L’objectif de ce Parti est de conquérir le pouvoir par la voie des urnes
1990 : Création de la « Lettre Ouverte aux Guinéens »: pamphlet distribué en Guinée dénonçant les carences du Pouvoir et les atteintes aux Droits de l’Homme. Le succès et l’impact de cette lettre font de Ba Mamadou le défenseur de la liberté d’expression en Guinée et le symbole du courage (c’est le premier homme politique à oser critiquer le régime militaire du Général Conté bien que vivant à l’intérieur du pays).
Devant le succès de cette Lettre Ouverte, Ba Mamadou créé le journal
La Nouvelle République
1985-1986 : Création de la Banque Marocaine décidée sans lui après qu’il ait mené toute la négociation pendant près d’un an. Décision prise après le discours programme du feu Président Conté de décembre 1985.
1984 : Consultant indépendant
1984 : A la mort du dictateur Sékou Touré, Ba Mamadou rentre en Guinée pour
-- 1. mettre son expérience au service de la Guinée,
-- 2. lutter afin que plus jamais la dictature ne s’instaure en Guinée et aider à installer
un état de droit.

1981-1982 : Il a aidé les étudiants guinéens à obtenir des bourses « HOUPHOUET BOIGNY » pour étudier à l’Université d’Abidjan.
1975 : Création par BA Mamadou de la SIDECI (société de construction de maisons préfabriquées), Abidjan, Côte d’Ivoire
1969 : Création d’une société de leasing (TAW International Leasing) avec des capitaux Américains. Abidjan, Côte d’Ivoire
Ba Mamadou est nommé directeur de cette société
Il s’agit de la première société de leasing en Côte d’Ivoire

1968 : A la suite d’un des nombreux complots orchestrés par le dictateur au pouvoir en
Guinée (Sékou Touré), Ba Mamadou est condamné à mort par contumace.
Sékou Touré arrête, condamne et tue 12 membres de la famille de Ba Mamadou
(frère, beaux-frères, cousins, oncles...)

1964 : Nomination de Ba Mamadou à la Banque Mondiale comme fonctionnaire
international

1961 : Directeur du Commerce Extérieur au Ministère de l’Economie et des Finances

1959 : Ba Mamadou participe à la création d’une nouvelle monnaie, le franc guinéen, et de
la Banque Centrale de la République de Guinée, symboles de la souveraineté
nouvellement acquise.
Ba Mamadou est nommé premier Directeur de la Banque Centrale de Guinée

1958 : La Guinée accède à l’indépendance

1957 : Ba Mamadou est affecté au Crédit de Guinée (filiale de la Caisse Française de
Coopération) en tant que Directeur Général Adjoint à Conakry.

1956 : La Caisse Centrale de Coopération Française (ancêtre de l’actuelle Agence
Française de Développement) affecte Ba Mamadou au Congo Brazzaville,
alors capitale de l’Afrique Centrale Française

1954 : Suite à un concours, Ba Mamadou devient le premier africain à intégrer la Caisse
Centrale de Coopération en tant que fonctionnaire

FORMATION
1954 : Licence de Mathématiques, Faculté de Rennes, France

1950 : Obtention du baccalauréat

1942-1949 : Etudes Secondaires au Lycée Faidherbe, Saint Louis, Sénégal

1942 : Ba Mamadou obtient le Certificat d’Etudes Primaires (CEP)
Etudes primaires à KISSIDOUGOU, SIGUIRI, KANKAN et CONAKRY (Guinée)

SON PERE, Ba Madani Sabitou a été un des premiers africains à faire ses études en France (Ecole Normale Supérieure d’Aix en Provence). En tant qu’enseignant, Ba Madani Sabitou a formé toute une génération de cadres Guinéens à travers toute la Guinée: Boké, Kissidougou, Kankan, Siguiri, Kouroussa, Dinguiraye. Ceci a non seulement permis à Ba Mamadou de grandir avec un sens aigu des réalités ethniques de la Guinée, mais de développer une grande ouverture d’esprit.

Source : http://www.ufdg.org

Il était une figure historique de l’opposition en Guinée. Mamadou Bâ s’est éteint à Paris des suites d’une longue maladie. Il avait 78 ans. Plusieurs fois candidats à la présidentielle, il a marqué la politique de son pays. Musulman de l'ethnie peule, Mamadou Bâ était né en 1930 à Boké (nord-ouest). Economiste et financier de formation, il avait commencé sa carrière à la Banque centrale de Guinée avant de fuir, dans les années 60, le régime du premier président, Sékou Touré.

Farouche opposant aux régimes qui se sont succédé à la tête de la Guinée depuis 1958, l’homme politique Mamadou Bâ a obtenu son certificat d’études primaires en 1942, et le baccalauréat en 1950 au lycée Faidherbe de Saint-Louis du Sénégal.

Premier Africain à intégrer la Caisse centrale de coopération (actuelle Caisse française de développement), il retourne en Guinée dès l’indépendance du pays en 1958.

Il est nommé directeur central de la Banque guinéenne en 1959, après avoir participé à la création de la nouvelle monnaie locale. Pendant un bref laps de temps, il est nommé Directeur du commerce extérieur au ministère de l’Economie et des Finances.

Mamadou Bâ quittera le pays pour des raisons politiques et travaillera à la Banque mondiale comme fonctionnaire international. Il sera condamné à mort par contumace par le régime de feu Sékou Touré.

Adopté par Félix Houphouët Boigny, Mamadou Bâ crée en Côte d’Ivoire une société de construction de maisons préfabriquées à Abidjan, la CBC.

A la mort de Sékou Touré, Mamadou Bâ rentre en Guinée et met son expérience au service du pays pour que plus jamais la dictature ne s’y instaure. Consultant en politique, il crée l’UNR (l’Union pour la nouvelle République), un parti politique qui jouera un rôle de premier plan pour l’instauration de la démocratie en Guinée.

Député et deux fois candidat aux élections présidentielles de 1993 et 1998, Mamadou Bâ était jusqu’à ce jour président d’honneur de l'UFDG (le parti de l'Union des forces démocratiques de Guinée). Il était marié et père de deux filles.

Selon les dernières informations que nous venons d’obtenir, la levée du corps du doyen Bah Mamadou est prévu pour le jeudi matin (28 mai 2009) à Paris. Dès demain, Cellou Dalein Diallo qui a décidé d’être présent à toutes les étapes devrait s’embarquer pour Paris.

Le vendre 29 mai : le corps doit arriver à l’aéroport de Paris à 11 h, d’où il partira pour la Guinée.

Samedi et dimanche, 30 et 31 mai : exposition à Conakry pour permettre au public de se recueillir auprès de la dépouille mortelle.

Dimanche nuit : départ pour Dinguiraye, sa ville d’origine

Lundi matin : prière à la grande Mosquée et enterrement à Dinguiraye

Que son âme repose en paix ! Amen !

Source: www.guineepresse.info

A l'annonce du décès de notre Doyen, El hadj Bâ Mamadou, voici l’hommage de M Jacques Kourouma, chroniqueur de plusieurs sites Internet

La vie, elle donne puis reprend !

Après quelques jours de grippe qui m’a fait garder le lit, je viens d’en être tiré avec cette mauvaise nouvelle : Doyen Ba Mamadou n’est plus !

Et ce refrain m’est venu à l’esprit : à Dieu nous appartenons, à lui nous retournons !

Que sa volonté soit toujours faite !

Ainsi Doyen, en nous quittant,

Tu embrasses divine volonté

Paix à ton âme, grand combattant !

Repose en paix, pionnier de la liberté !

Flamme brûlante de la liberté en action

Parole libre, Toi qui a livré

La Guinée au multipartisme,

Etais devenu boussole de sa démocratie

Te pleurer serait déshonneur à ton action !

Petit groupe, nous étions

A venir à ton école,

Puis UNR naquit après une nuit blanche de réflexion franche.

Plus tard, je devins son plus jeune secrétaire fédéral en France

Nous avions, à cœur, de bâtir l’Union de la Nouvelle République de Guinée

Cette conviction engageait sincères

Membres et militants du bureau que je dirigeais

Et puis, nos chemins, en 1993, divergèrent

Quand, occupant, à Paris, l’ambassade de Guinée,

Pour une élection truquée

Tu reconnus, la victoire volée

Aux Guinéens par Lansana Conté.

Doyen Ba Mamadou, va serein et en paix !

Tu ne meurs pas, nous tenons

La flamme allumée pour que l’éternel repos en paix.

Paris, le 26 mai 2009

Jacques KOUROUMA

jacques.kourouma@aliceadsl.fr

L’UFDG porte à la connaissance des guinéens et amis que la levée de deuil d’Elhadj BA Mamadou , décédé dans la nuit du lundi à mardi 26 mai 2009 , aura lieu le jeudi 28 mai 2009 à 10h00 à l’HOPITAL PAUL BROUSSE de Paris :
12, avenue Paul-Vaillant-Couturier
94804 VILLEJUIF cedex
Accès : Metro ligne 7 Paul Vaillant Couturier
Bus : 162 - 185 - 131.

Toutes les personnes souhaitant rendre un dernier hommage à l’illustre défunt pourront venir se recueillir devant sa dépouille mortelle.
Le Président Cellou Dalein DIALLO qui était venu spécialement au chevet du Doyen BA Mamadou la semaine dernière était sur le chemin de retour en Guinée .
A Dakar où il se trouvait aussitôt la nouvelle apprise, il a décidé immédiatement de revenir à Paris pour assister à la cérémonie et pour pouvoir accompagner personnellement le corps du Président d’honneur du parti.
Un travail d’étroite concertation entre la direction nationale du parti, la coordination européenne de l’UFDG et la famille du défunt Elhadj BA Mamadou a permis de prendre les dispositions qui s’imposent pour faire face à l’événement.
La coordination européenne de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée) tous ses militants et sympathisants à venir nombreux pour témoigner de leur attachement à notre cher regretté Doyen BA Mamadou.
Pour plus d’informations sur le déroulement de la cérémonie en Guinée www.ufdg.org
DIALLO Maladho- Paris :0614047552
SIRADIO DIALLO Bruxelles : 0032484020212
Lamine DIALLO: 004961519069821

UFDG Europe

Mercredi 27 Mai 2009 - 02:31

Un grand fromager, le doyen des arbres du pays, l’un de ceux- là que beaucoup de Guinéennes et de Guinéens avaient choisi comme porte- parole et abri vient de disparaître. C’est dans la capitale française qu’il a été emporté la nuit du 25 mai 2009, à minuit 45mn, très exactement, par l’âge et la maladie.

Paris allait donc être le lieu où la forêt se séparerait de son géant et la Guinée de son vaillant fils Bâ Mamadou Bhoye. Ce digne fils de notre pays était connu sous le nom de Bâ Mamadou. Mais, surtout de Doyen !

Doyen, il l’était ! Il l’était dans l’acception coutumière ou traditionnelle du terme. Il incarnait à la fois le courage, la sagesse et l’ancienneté. Si l’âge, 79 ans, en faisant un doyen car Mamadou Bâ est né en avril 1930, c’est l’action politique qui lui a valu ce terme de révérencieux. Ce n’est pas un surnom. Il s’agit d’un profond respect mêlé parfois de crainte parce que Bâ Mamadou ne s’est jamais laissé marcher sur les pieds.

Opposant de première heure, il est l’artisan, le précurseur, le père de la lutte démocratique en République de Guinée. Inutile de vouloir refaire, en ces temps douloureux, tout son parcours politique ou son autobiographie. Certains l’ont déjà fait et les médias s’en font déjà l’écho. Je me contenterai de retracer quelques actes, non des moindres qui ont fait de l’homme le pionnier de la résistance au pouvoir dictatorial dans notre pays.

Dès son retour en Guinée à la mort de Sékou Touré qui l’avait condamné à mort par contumace, Bâ Mamadou Bhoye s’est lancé dans le combat pour la démocratie. C’est de manifestation en manifestation : baptême, mariage, prière à la mosquée, à l’église mais aussi au marché et dans les bureaux que le Doyen qui vient de rejoindre, aujourd’hui, Le Créateur distribuait son projet de société.

Très vite, le petit journal satirique de Bâ Mamadou et qui date de 1990 jouit d’un grand lectorat. Il fit connaître son auteur non plus comme un simple pamphlétaire, mais en homme de projet. Un nouvel homme politique que le pays attendait depuis que l’éléphant déçu les espoirs. Cet homme dit aux Guinéens que la mort du pachyderme ne suffisait pas car le fusil qui a pris la relève ne fera pas l’affaire. Il se lança corps et âme en politique et montra au peuple qu’un autre « Non » est possible. Un « Non » au- delà de celui de septembre pour mener le pays vers la démocratie promise et jamais honorée !

De cette volonté, la Nouvelle République, le journal qui véhicule les idées de son fondateur et la ligne directrice du futur parti et voit le jour. Cette revue portait déjà en filigrane le nom de l’UNR : Union pour la Nouvelle République qui est créé en 1991.

Bâ Mamadou devient alors le premier fondateur d’un parti politique d’opposition en Guinée : opposition à un système qui, en remplaçant une dictature n’a pas mieux fait qu’en substituer une autre. Mais, cette fois- ci, plus raffinée. Dès lors, Bâ Mamadou Bhoye apparaît aux yeux du pouvoir comme l’homme à abattre pour ne pas qu’il fasse mousse. Mais c’était très mal connaître « Doyen ! »

Non seulement, Bâ Mamadou va foncer, mais il fera des « petits. » Naîtront alors les partis politiques comme le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) d’Alpha Condé ; le Parti Guinéen du progrès (PGP) de Siradiou Diallo ; l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG) de Jean- Marie Doré et bien d’autres.

Les différents leaders cités reconnaîtront le patriotisme, le courage, l’intégrité morale et intellectuelle, l’engagement politique de Bâ Mamadou. Son attachement aux valeurs démocratiques, à la justice sociale, à la paix et au bonheur du peuple de Guinée lui vaudra la haine du pouvoir et l’admiration de ses adversaires de l’opposition. Ainsi, portera- t- il, à plusieurs reprises, les couleurs de l’union de l’opposition guinéenne.
A la fois instigateur, acteur et défenseur du rassemblement des partis politiques de l’opposition le Doyen Bâ Mamadou présidera la Coordination de l’Opposition Démocratique (CODEM) en 1995. C’est dans le même esprit qu’il fusionne l’Union pour la Nouvelle République (UNR) et le Parti pour le Renouveau et le Progrès (PRP) de Siradiou Diallo en 1998.
Il aura également été l’un des membres fondateurs du Front Républicain pour l’Alternance Démocratique (FRAD) qui fut créé en 2003.

Bâ Mamadou sera, aux élections présidentielles de 1998, le candidat de l’Union pour le Progrès et le Renouveau (UPR) issue de la fusion évoquée ci- dessus avec Siradiou Diallo. Auparavant, il s’était présenté en 1993 sous le mandat de l’UNR. N’eut été la fraude et autres tricheries bien rôdées sous toutes les dictatures, Bâ Mamadou l’aurait emporté sur le Général Lansana Conté, président sortant.
Mais, aucun échec, aucune intimidation n’ont détourné l’enfant de Dinguiraye né à Boké de son combat. N’est- il pas le seul leader politique, en tout cas, le premier à avoir fait descendre ses militants dans les rues contre le système politique au pouvoir ? L’affaire Caporo- Rail a montré la détermination du leader de l’UNR à lutter contre l’injustice et l’arbitraire. Son face à face contre Lansana Conté lors d’une traversée du fleuve Waou, préfecture de Guéckédou en 1993, avait prouvé à plus d’un Guinéen l’audace de l’enfant de ce leader politique.
Ce fils d’instituteur n’ayant pas froid aux yeux avait forcé le cortège présidentiel à faire marche- arrière pour lui céder le passage. De ce face à face naîtra le mythe Bâ Mamadou. Du moins, il grandira plus de cet affront dont il ne perdit pas la face.
Lorsqu’il affirmera, après son arrestation dans l’affaire de démolition des maisons de Caporo- Rail que, je cite « la prison est un passage obligé pour les grands hommes », il n’aura fait que renforcer l’admiration que les Guinéens lui nourrissent !
Ayant participé à toutes les luttes, à tous les combats de l’opposition guinéenne, à tous ses échecs, mais aussi ses réussites, le Doyen Bâ Mamadou, consacre son amour patriotique en passant le flambeau aux jeunes générations. Ainsi, animé par l’exemple et, surtout par le devoir patriotique, il cède en novembre 2007 son fauteuil de président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) à Cellou Dalein Diallo.
Cet acte éminemment patriotique et qui fera date ne surpris que ses détracteurs. Ceux qui voyaient un amour trop poussé du pouvoir derrière sa fermeté politique. Cet homme d’une très rare détermination n’a jamais versé dans l’excès. Durant les événements de mars 2006 et janvier- février 2007, il s’est mis, une fois de plus, du côté du peuple pour fustiger la dégénérescence du pouvoir politique. Vainement, il a appelé le Président de la république à entendre le peuple en rendant honorablement son fauteuil.
A la prise du pouvoir par le Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD) il a évité de se laisser aller à l’émotion et vivement conseillé à la vigilance. Justement, le Capitaine Moussa Dadis lui a tout récemment décerné la Médaille d’Officier de l’Ordre National du mérite. Il l’a reçu avec tous les honneurs sur son lit d’hôpital des mains de Boubacar Barry Ministre d’Etat à la Présidence chargé de la Construction, de l’Aménagement du Territoire et du Patrimoine bâti public.
J’adresse, personnellement, mes condoléances à la famille du Doyen Bâ Mamadou, à toute la classe politique guinéenne et à toutes les personnes qui ont été affectées par cette douloureuse disparition.
Puisse l’UFDG, la famille politique du défunt continuer son œuvre et les leaders politiques de tous bord se dire, nul n’étant éternel, ils parleront plus que jamais d’une seule voix pour aboutir à ce que Bâ Mamadou et Siradiou Diallo n’ont pas eu la chance de vivre : une Guinée démocratique !
Enfin, Bâ Mamadou avait choisi le fromager, le doyen des arbres de la forêt tropicale guinéenne comme l’emblème de son parti ! Sachant le symbolisme de cet arbre coutumier sous lequel on rendait la justice en Afrique et dont l’ombre est protectrice, espérons que l’UFDG le conservera.

Prions pour que ce choix du Doyen Bâ Mamadou étende ses branches et son ombre pour rassembler et protéger beaucoup plus encore de Guinéens ! Prions également pour que la voie qu’il a tracée soit suivie par les générations futures !

Doyen, s’il nous était demandé, tu aurais vécu la célébration du premier pouvoir démocratique en Guinée. Le Tout Puissant en a décidé autrement ! Nous osons espérer que tes héritiers se battront pour que ton parti soit, non seulement au rendez- vous de la démocratie, mais aussi et surtout, qu’il soit le parti victorieux ! Nous ne doutons pas, un seul instant de leur volonté et leur capacité de réaliser ton rêve d’une Guinée démocratique !

Repose en Paix ! Que Dieu t’accorde Sa Grâce et sa Miséricorde ! Que les anges du paradis t’accueillent et t’élèvent aux cieux ! AMEN !

Lamarana Petty Diallo lamaranapetty@yahoo.fr



Mardi 26 Mai 2009 - 22:10


Source :
http://www.ufdg.org

UFDG BENELUX: L'UFDG la force tranquille

Une fois encore la mort à frappé à nos portes et cette fois-ci elle nous prend l'un des plus braves et valeureux fils de notre chère Guinée.

Elhadj Bâ Mamadou a passé sa vie au service de sa patrie la Guinée et de son peuple martyrisé. Nos condeléances les plus attristés vont à sa famille biologique et politique, à son dauphin Elhadj Cellou Dalein Diallo qu'il nous a confié, ses compagnons de lutte ainsi qu'à tout le peuple de Guinée.

Qu'Allah le tout puissant, le tout misericordieux lui accorde sa miséricorde et l'acceuille dans son paradis éternel.

Le plus grand hommage que nous qui sommes resté derrière pouvons lui rendre, c'est de nous donner la main afin de faire triompher son idéal celui de faire de la Guinée une nation démocratique unie et prospère.

Bah Alpha Boubacar
Trésorier de l'UFDG Benelux

I-) Présentation de Comités de Base et Sections
II-) Présentation de Nouvelles Personnalités
III-) Divers Communiqués
IV-) Diverses Interventions
V-) Allocution du Président

Début : 11h20
Fin : 13h30

Présidence : El Hadj Cellou Dalein DIALLO, Président de l’UFDG
Secrétariat : Ibrahima Baba CAMARA, Secrétaire Permanent



Jeunesse de Simbaya I-) Avec pour maître de Cérémonie, Mr. SOW Bano, l’assistance n’a pas vécu cette semaine à la présentation habituelle de Comités de Base et de Sections. Mais des engagement fermes ont été prises par des personnes ressources pour l’installation, dans les jours et semaines à venir que les structures de l’UFDG seront installées dans les différentes localités de la Capitale. C’est dans cet esprit que des personnalités de haut rang se sont présentées pour s’impliquer dans la mise en place de ces structures à Boussoura et Matoto ainsi qu’à Madina Mosquée et Coléah Domino.

C’est justement dans cette perspective que des jeunes venant de Kaloum ont promis que quelque chose va se passer dans Kaloum dans les jours à venir. Ils ont demandé une semaine à la Direction de l’UFDG pour remuer Kaloum au profit de l’UFDG de el Hadj Cellou Dalein DIALLO.

II-) Pour ce qui est de la présentation des personnalités, la liste était trop longue pour réellement la mettre à disposition. Ce qui est simplement à retenir, c’est la réception des cette équipe dynamique de jeunes de Kaloum qui ont promis de remuer leur commune pour le compte de l’UFDG.

Toujours dans la rubrique jeunesse de l’UFDG, et par l’intervention de Hadja Fatoumata Maréla BAH, une belle Association de Jeunes de Symbaya Tannerie du nom de « l’Esprit d’Avenir » et dont le Président porte le nom de Kandia BANGOURA, a été présentée pour une adhésion effective, massive et sans condition à l’UFDG.

L’assistance a aussi eu le grand privilège de rencontrer Mr. MARA Facély Banfélé, de Kouroussa et Président des Amazones de Banankoro qui est arrivé par l’intermédiaire de Docteur Ben Youssouf KEITA et qui fût une grande figure au niveau de la jeunesse RPG de Banankoro.

Du côté de Dinguiraye, c’est avec une grande joie que l’assistance a suivi la présentation de el Hadj Amadou TALL qui est le fils aîné de l’ancien Khalif de Dinguiraye, El Hadj Alpha Amadou TALL. A cette personnalité, il faut rajouter celle du seul Maire UFDG de Dinguiraye qui porte le nom de Mr. BAH Mamadou.

A cette grandiose fête de l’UFDG, l’Association des jeunes de Lola ont également eu une brillante prestation avec pour Président Mathos SAGNO qui était à la tête de 36 jeunes. Ces jeunes sont arrivés grâce à l’implication directe du jeune étudiant et membre de la coordination estudiantine de l’UFDG, étudiant à Gamal et qui porte le nom de Roger BAMBA. Le discours de ladite Association est joint à ce compte-rendu.

Venant de N’Zérékoré, l’assistance a eu le privilège de connaître El Hadj Amadou Bossèrè BAH qui est le Président de la Coordination Haali Pular dans cette localité. Il était accompagné par monsieur Moustapha BALDE qui est le Premier Secrétaire à l’Organisation et à l’Implantation du bureau de la jeunesse de la Fédération de l’UFDG N’Zérékoré.

La présentation ne pourrait prendre fin sans la présentation de Monsieur BARRY Harouna, originaire de Mamou et grand acteur de la troupe pèssè qui est venu montrer son adhésion totale et sans condition à l’UFDG de El Hadj Cellou Dalein DIALLO.

III-) L’essentiel des communiqués a tourné autour de la rencontre des ressortissants de Tougué qui souhaite s’entretenir après l’Assemblée Générale pour affaire les concernant. Dans cette rubrique des communiqués également, il a été question du décès du Secrétaire Général de la Section UFDG de Koloma I. Pour finir l’assistance a entendu l’annonce d’une soirée récréative qui aura lieu à Coyah ce dimanche.

Les femmes de plus en plus mobilisées
IV-) Pour ce qui est des interventions, on commencera par la brillante prestation de l’Association des Ressortissants de la Préfecture de Koubia vivant à Conakry. Cette association a pris l’initiative, comme au moment de la première initiative d’implantation de l’UFDG, de retourner dans leur préfecture et de procéder à une évaluation de la situation pour s’assurer que ce qui avait été fait il y a de cela quelques mois, reste encore vivace. Une évaluation précise a été faite de la situation de cette préfecture, allant de la situation d’implantation au niveau de recensement avec pour point final des recommandations à la direction nationale de l’UFDG pour une amélioration de la situation. A travers ce compte-rendu, un plan d’action a également été élaboré pour le bon suivi des activités de cette association au sein de l’UFDG. Ces activités vont du renforcement des Commission Administratives pour la Révision des Listes Electorales (CARLEs) à la surveillance des bureaux de vote pour s’assurer non seulement que les militants de l’UFDG iront voter effectivement, mais aussi et surtout que ces votes seront sécurisés durant tout le processus. Nous tâcherons de joindre le plus rapidement possible, une copie de ce rapport.

Suite à cette brillante intervention, les intervenants suivant y compris Mr. SOW Bano de l’Implantation, ont suggéré que toutes les autres préfecture prennent les mêmes disposition que Koubia, afin d’uniformiser cette pratique de compte-rendu et surtout d’implication des ressortissant dans le conquête du pouvoir.

En prenant la parole, Monsieur MARA Facély, Banfélé, a tenu à préciser que son arrivée à l’UFDG n’est pas une question de leader, parce que chez lui simplement à Kouroussa, il y a deux leaders qui y sont originaires dont celui que tout le monde connaît. Mais c’est tout simplement le beau travail de Cellou que m’a impressionné. A Banankoro, j’ai avec moi plus de 700 jeunes qui me suivront à l’UFDG. Mais il faut arriver à Banankoro pour savoir qui est qui. Les ponts en Basse, haute et Guinée Forestière se passent de tout commentaire. Je suis arrivé ici par les bonnes grâce du Docteur Ben Youssouf KEITA. Cependant, il faut savoir que l’UFDG n’est plus une affaire de peuhls, mais celle de toute une nation. Il finit par dire que Cellou est national et que s’il est né peuhl, il faut que le Fouta sache que désormais Cellou est le fils de tous les guinéens.

Pour sa part, El Hadj Amadou Bossèrè BAH, venant de N’Zérékoré, assurera que cette localité est pour Cellou sans condition et qu’ils se mettent à disposition pour le rayonnement de l’UFDG en Forêt. Il a cependant tenu à rappeler que nous devons aimé l’UFDG et non Cellou seulement parce que les hommes et les femmes passent et les structures restent. Il faut dont aimer l’UFDG pour faire en sorte que de la même manière que El Hadj BA Mamadou a laissé la place à Cellou, un jour Cellou le fera pour un autre pour un plus grand rayonnement de l’UFDG encore.

Pour El Hadj SOW Diaguissa, il y a des leaders qui vont partout pour distribuer de l’argent dans l’espoir d’acheter les militants de l’UFDG et les détourner de Cellou Dalein. Mais cela est de la peine perdu parce que nous tenons le bon bout et nous irons jusqu’à la victoire finale. Le deuxième point qu’il a voulu souligner reste le plus important et qui a attiré l’attention de toute l’assistance. Il s’agit de demander à la direction nationale de l’UFDG de prendre toutes les dispositions dans les jours à venir pour ouvrir un compte bancaire pour permettre à toutes les bonnes volontés d’apporter leur modeste contribution au rayonnement de l’UFDG durant cette phase de préparation de la conquête du pouvoir. L’idée a connu une adhésion totale de l’assistance.

Pour Yali Popodara, chacun peut faire quelque chose pour l’UFDG, aussi modeste que puisse être le geste. C’est dans cette optique qu’il a donné son exemple pour la production et la mise à disposition de la cassette de l’hymne de l’UFDG au niveau des militants à la base pour une plus grande accessibilité à cet outil de promotion. Il estime que cela pourrait être de même pour la mise à disposition des CDs de compte-rendu des Assemblées Générales pour être envoyés à l’intérieur du pays et à l’extérieur. Poursuivant sur sa lancée, il a donné l’exemple des posters à l’effigie du Président de l’UFDG qui sont partout aujourd’hui dans Conakry et au-delà. Il a juste estimé que la seule réticence se trouve encore qu niveau des cadres qui ne sont pas vraiment impliqués dans la promotion de leur leader en collant des posters ou des autocollants à leurs véhicules. Il faut donc pour lui que les cadres se réveillent. Pour finir, il a tenu à rappeler à ceux et celles qui sont perdu que la nostalgie doit cesser. Que ceux et celles qui soutenaient Feu Siradio DIALLO et Feu Lansana CONTE, sachent que les portent de l’UFDG sont grandement ouvertes. Aujourd’hui, c’est el Hadj BA Mamadou et El Hadj Cellou Dalein DIALLO qu’il faut suivre si on ne veut pas être perdu. Cette intervention a valut à notre militant, deux pagnes (un Léppi et un Sobi) de la part de deux femmes, une moto de la part du président de l’UDFG et de l’argent pour les frais de couture.

Avec une grande insistance et une instruction du Président de l’UFDG, le jeune étudiant Amadou BARRY, qui est le Secrétaire Général Adjoint à l’organisation et à l’implantation de la jeunesse UFDG de Kankan, a tenu à s’exprimer pour qu’il a ajourné son voyage sur Kankan pour assister à cette rencontre avant son départ. Il dit en substance qu’il faut que l’assistance sache que Kankan est une femme qui a divorcé avec son premier époux et que cette localité est désormais à la recherche d’un nouveau mari. Et Cellou est parmi les meilleurs prétendants. Au passage, notre jeune étudiant dit que Kankan appelle le Président de l’UFDG, Cellou Malin DIALLO.

Batouly DIALLO, une nouvelle recrue de la famille démocrate Le Président de l’UFDG, en prenant la parole, a tout simplement remercié l’assistance pour la mobilisation et a exprimé la confiance et l’optimisme qui l’animent de voir que l’objectif de voir l’UFDG devenir un parti national est totalement et grandement atteint. Il dit ne plus avoir de doute et qu’il comprend donc l’inquiétude de ses adversaires. Il est d’autant plus fier que les valeurs qu’il défend à l’UFDG sont en train de gagner l’ensemble de ses compatriotes et que ces valeurs restent le socle qui attirent de plus en plus de guinéens vers l’UFDG.

En revenant sur les réalisations durant son séjour aux affaires, il estime que les projets ont été conçus et réalisés en fonction de leur impact socioéconomique et non suivant les origines ethniques des cadres qui les réaliseront. Ces projets sont aujourd’hui qu profit de toute la nation guinéenne et non pas seulement pour les populations de ces localités qui abritent ces infrastructures. Il rappelle que lorsqu’il y a manque d’eau dans un quartier de Conakry, ce n’est jamais une seule ethnie qui est touchée, mais tout le quartier avec toutes ses composantes. Faisant allusion à l’homme, il insiste sur le fait que les guinéens désormais ne doivent juger leurs compatriotes que selon la valeur intrinsèque et individuelle de chacun et non plus selon ses origines ethniques ou sociales.

Pour finir, le Président de l’UFDG a tenu à rendre hommage au Président du CNDD qui en décidant de poser un acte courageux de réhabilitation, à titre posthume Feu Siradio DIALLO pour ce qu’il a apporter à ce pays, à el Hadj BA Mamadou pour son implication à l’avènement de la démocratie en Guinée et aux Généraux Alpha Oumar Barou DIALLO et Henry TOFFANY qui est l’époux de Madame TOFFANY, Vice-Présidente de l’UFDG, a rendu hommage et honorer l’UFDG, son Président et l’ensemble des militant de ce parti.

Les sages de l'UFDG
Le Président à voulu remercier le Président du CNDD pour cet acte de courage, de réhabilitation et surtout de réparation de plusieurs formes d’injustice dont ont été victimes ces personnes dans leur passé.

Pour une petite partie de cette intervention du Président, veuillez vous référer au Dailymotion de l’UFDG, http://www.dailymotion.com/diallo255
C’est en ces termes qu’il a été demandé à la Coordination, de faire les bénédictions d’usages.

La réunion a pris fin aux environs de 13h30. Le diapo de cette grandiose assemblée générale est disponible sur le site de l’UFDG, www.ufdg.org


Mamadou BARRY , UFDG-Online Conakry


Dimanche 10 Mai 2009 - 20:31


Source :
http://www.ufdg.org

C’est le 15 novembre 2007 que Cellou Dallein Diallo devient président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), dont le siège est basé à Conakry. Selon le Mouvement de soutien à Cellou Dalein Diallo initié par la jeunesse guinéenne, le natif de Dalein avait le profil idéal pour tenir la barre de l’Ufdg. Les raisons invoquées par ses militants pour en faire leur leader ne manquent pas. Parmi elles : sa maturité, son expérience avérée du fonctionnement de l’administration, sa connaissance du système monétaire et bancaire, son bilan gouvernemental élogieux, son capital confiance auprès des populations guinéennes ou encore ses solides relations régionales et internationales.



Ainsi, le 15 novembre 2008, Diallo fêtait les 1 an de son investiture en soufflant sa première bougie en tant que président du parti. De nombreuses fédérations de l’intérieur du pays participèrent à cette cérémonie, notamment celles de Koundara, de Siguiri ou de Boké, ainsi qu’un nombreux public venu soutenir son président. Ce jour-là, Diallo a remercié dans son discours Bah Mamadou qui, rappelons-le, l’a porté au sommet de cette formation politique. Il n’a pas manqué aussi de se féliciter de l’élan amorcé par l’Ufdg, tout en encourageant les militants et sympathisants d’aller se faire recenser afin de ne pas être exclu du vote le moment venu.

Car Cellou Dallein Diallo croit en la force de l’Ufdg, la plus importante formation politique du pays, et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’elle mobilise toutes les composantes de la société guinéenne, indépendamment de leur sensibilité politique, leur appartenance religieuse, ethnique ou sociale. Ensuite, parce que Diallo sait que ses compatriotes ont foi en sa capacité de rassembleur capable de bâtir une Guinée unie.

Ainsi, le mouvement s’investit-il sans compter, aussi bien pour l’implantation que l’expansion de l’Ufdg. On a d’ailleurs pu noter des défections massives dans les rangs de plusieurs formations politiques au profit de l’Ufdg. Plusieurs personnalités telles Karamoko Siddy Bah, le Secrétaire fédéral de l’Upr, Cellou Sombily, Secrétaire administratif de l’Upr, ainsi qu’un nombre important de membres du bureau fédéral de l’Upr, ont tous adhéré à l’Ufdg. Des membres éminents de l’Ufr ont également délaissé leur parti pour celui présidé par Diallo, à l’image de El Hadj Abdoulaye Sow Kebaly, ancien trésorier de l’Ufr et actuel président de la Moyenne-Guinée, Thierno Mamadou Dia Diallo, ancien Secrétaire à la communication de l’Ufr, ou encore Doyen Condé, ancien pilier du Rgp puis de l’Ufr.

Beaucoup d’adhérents du Pup ont également préféré rejoindre l’Union des forces démocratiques de Guinée. Parmi elles, une personnalité emblématique : Thierno Ibrahil Diallo, trésorier et Président des l’union des ressortissants guinéens au Sénégal.

D’autres militants issus de diverses couches sociales ont eux aussi pris leur carte de membre de l’Ufdg. Aïssatou Bantighel Barry, une des femmes les plus populaires de Dakar plus connue sous le nom de Aïssatou Bissap, Madame Sidibé, Dian Malal Bantighel, Président des jeunes de la Moyenne-Guinée, El Hadj Saikou Diallo, notable de Labé ou El Hadj Abdoul Garaya portent désormais les couleurs de l’Ufdg.

Autre fait marquant en Haute-Guinée : la volonté d’union, d’entente et de démocratie du Bureau Fédéral de l’Upr de Dabola, dans sa décision unanime de rejoindre l’Ufdg.

Ces adhésions, qui reflètent le triomphe des idées mais aussi de la pugnacité de Diallo, encouragent le mouvement qui, loin de se reposer sur ses lauriers, met tout en œuvre pour se renforcer davantage et se déployer. Ainsi, la structure s’est-elle réorganisée en mettant en place une équipe dirigeante. Elle a également constitué des équipes de travail par zone d’habitation, sensibilisé des militants pour le recensement et adopté une stratégie pour la poursuite accélérée des congrès des sections.

Mais les efforts de Celou Dallein Diallo pour imposer son parti comme étant le parti majeur de la Guinée vont au-delà de son pays. Il cherche également à renforcer ses contacts en France. En novembre 2008, il avait déjà rencontré Bruno Joubert, le « Monsieur Afrique » de l’Elysée. Au cours d’un second voyage en décembre de la même année, il est reçu cette fois-ci par Alain Joyandet, secrétaire d’Etat à la Coopération ainsi que Brice Hortefeux, alors ministre de l’Immigration. Quatre jours plus tôt, il faisait une présentation sur son pays devant les congressistes du Parti radical de Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, montrant ainsi sa profonde détermination à ramener la Guinée sur la scène politique.

Dans une région politiquement morcelée et divisée entre plusieurs tendances, Cellou Dalein Diallo apparaît comme un leader-né. D’abord, parce que ce technicien de haut niveau s’est occupé successivement des infrastructures, des transports et des travaux publics avant d’occuper la primature. Ensuite, l’ex-universitaire de formation, ex-inspecteur général du commerce et ancien cadre de la banque nationale qu’il a été se révèle être un véritable fédérateur.


En effet, sa force ne fut-elle pas de rassembler les ethnies aussi nombreuse que différentes de son pays ? Dallou a gagné sans peine l’estime des soussous, des malinkés, des peuls et de tant d’autres qui l’ont plébiscité comme étant l’homme qui pouvait amener le changement en Guinée. Car dans cet Etat marqué par une fragilité politique et une lutte impitoyable pour la succession, Cellou Dalein Diallo est en passe de relever un défi de taille : réconcilier les Guinéens entre eux.

Aussi promet-il solennellement d’œuvrer inlassablement dans un esprit de tolérance et de responsabilité, afin d’édifier une société ouverte et laborieuse. Dans cette société qu’il prône, Diallo s’engage à faire en sorte qu’il s’agisse d’un Etat de droit fondé sur la démocratie, la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, sur l’institution d’un pouvoir judiciaire indépendant ainsi que sur la liberté de la presse et de la communication.

Toutefois, la devise du parti étant « Liberté-Justice-Equité », les droits dont peuvent jouir les ressortissants d’un pays ne doivent en aucun cas leur faire oublier leurs devoirs. Diallo n’est-il pas le premier à rappeler aux membres de l’Ufdg, qu’en toute circonstance, les intérêts supérieurs du pays doivent primer sur les leurs ? Aussi, le détournement des biens publics, la corruption, le népotisme, le sectarisme et l’irresponsabilité seront sévèrement réprimés. C’est la raison pour laquelle, chaque membre de l’Ufdg devra, avant d’accéder à quelque échelon que ce soit, faire connaître au Conseil national, la situation exacte de son patrimoine.

Par ailleurs, le natif de Dalein qui sait à quel point des clivages ethniques peuvent diviser un pays, promet à ses compatriotes de mettre en place une politique de concorde, d’unité et de solidarité entre toutes les composantes sociales du pays, ainsi qu’une culture riche de la diversité et des apports des cultures spécifiques.

Aussi, pour renforcer la cohésion et l’unité des populations, luttera-t-il énergiquement contre le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme. Par la même occasion, il fera en sorte de promouvoir les meilleures traditions culturelles et l’unité des peuples d’Afrique sur la base de la solidarité, de l’égalité et du respect mutuel.

Car le programme de Cellou Dalein Diallo pour la Guinée accorde une place non-négligeable à l’édification d’un monde de paix, d’équité, d’amitié et de coopération entre les peuples, les nations et les pays. Ce qui suppose la promotion de l’intégration régionale, de la coopération panafricaine et de la solidarité internationale.

Et parce que du développement durable dépend aussi la paix, l’un des objectifs du programme de Diallo et de donner une place particulière à la protection de la nature et de l’environnement ainsi qu’à l’exploitation rationnelles des ressources nationales.

Autre dossiers prioritaires auxquels le président de l’Ufdg compte s’attaquer : la création des conditions nécessaires à l’émancipation de la femme, ainsi que l’application de la Charte des droits de l’enfant tels que définies par les Nations unies.

Au final, le programme que propose Cellou Dalein Diallo pour son pays est sans aucun doute ambitieux. Mais, le chef de l’Ufdg sait relever les défis. N’a-t-il pas accepté le poste de Premier ministre alors que la primature était resté vacante pendant huit mois après le départ en exil de l’ancien Premier ministre François Lonseny fall le 30 avril 2004 ? A l’époque, le contexte, plus que difficile, était marqué par la longue et handicapante maladie du chef de l’Etat, un isolement diplomatique croissant et une grave dégradation de la situation économique : inflation galopante, investissements étrangers quasi nuls, chômage endémique, pénurie d’eau courante et d’électricité…)

Diallo, avec son expérience, sa formation économique et sa crédibilité au niveau des instance financières internationales comme le FMI ou la Banque mondiale, apparaît donc de plus en plus comme l’homme-clé qui est à même de redresser le pays.

Source:

Son bilan de ministre et de Premier ministre

Cellou Dalein Diallo a toujours parié sur la durée. N’a-t-il pas occupé différents postes ministériels de 1996 à 2005 ? Dès lors, il devient l’un des hommes forts du gouvernement guinéen.

S’il quitte en 1997 son fauteuil de ministre des Transports, des télécommunications et du tourisme, c’est pour prendre possession de celui de ministre de l’Equipement. Ce portefeuille, il l’abandonnera en 1999 au profit de ministre des Travaux publics et des transports. Un poste qu’il occupera jusqu’en février 2004 et qui lui donnera toute latitude pour mettre en œuvre avec succès, d’énormes chantiers. En effet, Cellou Dalein Diallou réussit l’exploit d’éliminer en cinq ans, tous les bacs sur le réseau routier interurbain en faisant ériger des ponts modernes qui resteront sans doute l’un des plus grands ouvrages de franchissement du pays. Ces fleurons de la Guinée sont : le pont sur le Diani en Guinée Forestière inauguré en 1999, le pont sur le Niger à Yirikiri, ouvert au trafic en 2000, ceux de Djélibakoro, de Siguiri et de Boffa, opérationnels tous les trois dès 2004.

Une quinzaine d’autres projets de construction ou de réhabilitation de routes seront réalisés durant cette même période, avec autant de maîtrise et de compétence. On peut citer, parmi ces ouvrages dont la plupart ont pu être menés à terme grâce à des financements obtenus auprès de bailleurs de fonds internationaux, la route internationale Kankan-Siguiri-Kourémalée, la route Sérédou-N’Nzérékoré-Lola, la réhabilitation du tronçon km 36-Boffa ou encore la construction des routes à 2X2 voies Tombo-Gbessia, Enco5 et Matoto-Dabompa. On doit également à Cellou Dalein Diallo, les projets d’aménagement et de bitumages de plusieurs autres artères en cours d’exécution, telles celle de Labé-Sériba-Tamba. Des voies de circulation terrestres inter-Etats Kankan-Mandiana-Odienné et Lola-Danane dont le financement avait été obtenu en 2002 auprès de la BAD étaient également au programme. Et elles auraient été mises en place n’eût été la crise ivoirienne qui a empêché leur réalisation.

Toutefois, le bilan de l’aménagement du territoire entrepris par Cellou dalein Diallo s’avère globalement très positif. D’autant qu’il lui a fallu mobiliser pour cette vaste entreprise de travaux, plus de 300 millions de dollars auprès des bailleurs de fonds bi et multilatéraux. Une somme colossale qui a pu être levée grâce à la rigueur et à la crédibilité du ministre. On pourra également louer l’exécution de ces différents projets de développement, dans le respect des coûts et des délais, illustration des performances de Diallo dont le passage au ministère des Travaux publics comptera pour beaucoup dans le bilan de la deuxième République.

En règle générale, le natif de Dalein a mené avec brio toutes les missions qui lui ont été confiées dans les différents ministères qu’il a occupés. Et ce, dès ses débuts au sein du gouvernement où ses talents de négociateur lui permirent d’arracher, en 1997, aux partenaires de la Guinée dans GUINOMAR, le paiement au Trésor guinéen des dividendes d’une valeur dépassant le montant cumulé de tous les versements antérieurs à ce titre. Par ailleurs, Cellou Dalein Diallo s’est illustré tant dans l’identification et l’exécution d’utiles projets de développement que par la formulation et la mise en œuvre de pertinentes politiques et stratégies sectorielles. C’est à lui qu’on doit l’actualisation du schéma directeur du Port Autonome de Conakry (PAC), qui mettra en évidence la nécessité d’un troisième projet portuaire. Le financement de celui-ci (40 millions d’euros) sera bouclé dès 2003 grâce à une bonne promotion menée par Cellou auprès de l’AFD, la KFW et la BEI.

Un parcours d’une telle exception se devait d’atteindre son apogée. La consécration eut lieu le 9 décembre 2004. Ce jour-là, Lansana Conté nomme le petit peul du Fouta Djallon au poste hautement symbolique de Premier ministre, aboutissement d’une carrière sans faute. Qui oserait contester les qualités humaines et les compétences techniques de ce grand commis de l’Etat qui a toujours su allier rigueur, humilité et sens de l’équité dans l’exercice des nombreuses et importantes responsabilités qui lui ont été confiées ?

A la primature, il s’attachera, tout d’abord, à décrisper le climat politique et à calmer les tensions sociales en instaurant un dialogue franc avec les partis politiques et les partenaires sociaux dont les leaders seront reçus à plusieurs reprises dans son administration. Quatre mois à peine après sa nomination, il obtient donc du chef de l’Etat, jusqu’ici fermé à tout dialogue avec l’opposition ou les bailleurs de fonds, des concessions qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait pu lui arracher. Il contribuera aussi, de façon déterminante, à la libéralisation des ondes et à la suppression des barrages routiers à l’intérieur du pays, ainsi qu’a la libéralisation de l’exportation du café en mettant fin au monopole octroyé à la Sogepam.

C’est également Diallo qui freinera la chute vertigineuse de la monnaie et de la hausse des prix, en élaborant un programme de stabilisation axé sur l’amélioration de la gouvernance et la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics. Ce programme obtiendra le soutien des partenaires au développement, en particulier celui du FMI qui l’approuvera comme Programme de référence. Ce programme fera des émules jusqu’au sein des institutions de Breton woods. Au début de l’année 2006 en effet, elles acceptent de négocier avec la Guinée un programme formel au titre de la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et la Croissance (FPRC). Cet accord, qui devait être approuvé par le CA du Fonds, en avril, prévoyait l’atteinte par la Guinée du point d’achèvement de l’initiative PPTE en novembre 2006. En outre, il aurait annulé une bonne partie de l’ardoise de 1 milliards de dollars ainsi qu’une chute du service annuel de la dette de 180 à 65 millions de dollars. Il ne sera malheureusement jamais mis en œuvre puisque, le 5 avril de la même année, Cellou Dalein Diallo est limogé par le président de la République, ce dernier stoppant net plusieurs de ses projets en cours.

Ainsi, en 2007, Diallo exprimera son regret de n’avoir pu achever les réformes économiques qu’il avait entreprises pour sortir son pays de la grave crise qui le ronge depuis plusieurs années. Il déplorera également le peu de progrès constatés sur les chantiers qu’il avait engagés lorsqu’il était aux affaires, notamment sur les cinq priorités qu’étaient à ses yeux : la réduction de l’inflation, la distribution d’eau potable, les télécommunications, l’électricité et la lutte contre le sida.

L’ex-Premier ministre ne conserve cependant aucune amertume de la façon dont ses fonctions ont été interrompues. N’a-t-il pas servi son pays de manière utile, notamment en le représentant à tous les sommets de chefs d’Etat et de gouvernement de l’Onu, de l’Union Africaine, de l’Oci, de la Cdeao, de la Zmao, de l’Omvg et de la Mano River Union qui se sont tenus entre décembre 2004 et avril 2006 ? Plusieurs chefs d’Etat africains lui témoignent d’ailleurs encore aujourd’hui, leur estime et leur sympathie ? Sans doute parce qu’ils ont conscience de sa stature incontestée d’homme d’Etat et de son expérience reconnue des affaires nationales comme internationales.

Aux âmes bien nés la valeur n'attend point le nombre d'années .Il n'aura même pas fallu une année d'expérience politique pour le dernier venu sur l'arène politique guinéenne pour s'imposer et devenir le véritable roi des masses.

Les ras de marée populaires qui caractérisent ses sorties en public sont à la fois inquiétants pour certains et surprenants pour d'autres. La détermination, l'enthousiasme, la fougue et la ferveur qui caractérisent ses militants laissent présager une aventure politique extraordinaire pour le "Petit Peulh "comme le surnommait le clan Fodé Bangoura .Quelle est donc le véritable secret de Cellou Dalein? C'est une question que bon nombre de guinéens se pose aujourd'hui car on savait tous que c'était un homme de dossier, un technocrate rompu mais Cellou Dalein le populiste ou la "bête politique "ca surprend certains. Et pourtant Dalein ne fait que récolter ce qu'il avait semé.
Sa première qualité c'est son éducation , issu d'une famille hautement religieuse il a reçu un ensemble d'enseignements et de valeurs qu'il n'a jamais perdu en dépit de ses hautes responsabilités administrative et politiques ,son respect, sa courtoisie et son sens de l'honneur lui ont permis de mener avec civilité et humilité toutes les activités et missions qu'on lui avait confié dans le cadre de l'exercice de ses fonctions politiques et administrative ce qui lui a valu l'estime et la confiance de toutes les personnes qui l'ont côtoyé ; par ailleurs sa disponibilité , sa largesse et surtout sa réceptivité lui ont également valu l'admiration de tous ceux qui se sont engagés à le soutenir .

Une autre qualité qui caractérise Cellou Dalein c'est son intelligence à la limite on pourrait même dire que c'est un homme qui est très doué, partout où il est passé il s'est fait admirer grâce à ses talents, à sa simplicité et à son envie de perfectionnisme ; ses proches collaborateurs racontent d'ailleurs que c'est quelqu'un qui est difficile à satisfaire car il est très exigeant dans sa recherche de la perfection. Par ailleurs ses réalisations en matière d'infrastructures de franchissement ( ponts , routes ,…) y sont aussi pour quelque chose, on ne peut pas nier que de tous les anciens et actuels ministres de Conté il peut se targuer du bilan le plus élogieux : L'histoire retiendra, par exemple, qu'en tant que ministre des TP, il a réussi l'exploit d'éliminer, en cinq ans, tous les bacs sur le réseau routier interurbain en construisant, en lieu et place, des ponts modernes qui resteront longtemps, sinon à jamais, les plus grands ouvrages de franchissement du pays. Ce sont : le pont sur le Diani en Guinée Forestière, inauguré en 1999, le pont sur le Niger à Yirikiri, ouvert au trafic en 2000 ; le pont sur le Niger à Djélibakoro, le pont sur le Tinkisso à Siguiri et le pont sur la Fatala à Boffa, inaugurés, tous les trois, en 2004 On peut citer, au titre des projets entièrement exécutés ou en cours d'exécution : la route Sérédou- N'Nzérékoré-Lola ; la route Kouroussa-Kankan ; la route internationale Kankan-Siguiri Kourémalé ; la réhabilitation du tronçon Km 36- Boffa ; le renforcement de la route et la mise au gabarit des ponts entre Coyah et Farmoreah ; la construction des routes à 2X2 voies Tombo-Gbessia, Enco5-Sonfonia et Matoto-Dabompa.
Au cours de cette même période, les études de plusieurs autres projets routiers ont été réalisées. C'est notamment le cas des projets d'aménagement et de bitumage des routes : Labé-Sériba-Tamba (dont les travaux démarreront incessamment), Kissidougou-Guéckédou-Sérédou, Boké-Quebo, Labé-Mali-Kédougou, Labe-Tougué-Dinguiraye-Siguiri. Le financement des études des projets de routes inter-états Kankan-Mandiana-Odienné et Lola-Danane avait été obtenu en 2002 auprès de la BAD.